Faisant partie de la MRC de La-Côte-de-Gaspé, elle couvre un territoire de 162.10 kms carrés comprenant les localités de : Pointe-à-la-Frégate, Petite-Anse, Cloridorme Est, Cloridorme-Ouest et St-Yvon . Située le long du littoral, la municipalité possède un terrain allant de accidenté à mi-accidenté par les montagnes situées au sud du territoire. Elle compte présentement 695 habitants.
L’origine du nom de Cloridorme (municipalité du canton) laisse place à plusieurs hypothèses, plus ou moins satisfaisantes, qui ont été avancées pour expliquer la dénomination Cloridorme attribuée à un canton (1871) et à une municipalité (1885).
Située dans la partie nord de la Gaspésie, près de Gaspé, et colonisée depuis 1838 par l’apparition des premières familles, soit celle de Paul Coulombe et de Pierre Huet, venus vraisemblablement de Montmagny.
L’une des premières hypothèses avancé explique que l’endroit devrait sa dénomination à l’un des premiers colons, Cloridan Côté, originaire de Saint-Thomas-de-Montmagny. Une mission répondant à l’appellation ultérieure de Sainte-Cécile-
Une deuxième hypothèse assez farfelue, pour ne pas dire folklorique relate le fait qu’un vaisseau à quatre mats s’enlisa dans le sol sablonneux et que des paroissiens curieux allèrent en barque voir ce qu’il en était. Arrivés à destination, ils commencèrent à s’époumoner « Ohé, du bateau », mais aucune réponse. Ils décidèrent d’aborder le navire portant le nom de « l’Éclair ». Une fois à bord, ils découvrirent que tout le monde dormait. Revenus à la berge, ils informèrent le curé de la paroisse de leur découverte. Ils lui dirent le nom du navire ainsi que le mal inconnu qui semblait les submerger. Après quelques secondes de méditation, le curé décida ainsi de baptiser la paroisse « L’Éclair y dorme » qui, au fil du temps, s’est changé en Cloridorme??
Il semble donc que personne ne connaisse aujourd’hui la véritable origine ni la signification de ce toponyme. Même l’hypothèse présentée comme la plus plausible résiste mal à l’analyse. En effet, on croit que la concession en 1907, à Charles Morin par le gouverneur Vaudreuil et l’intendant Raudot, d’un territoire appelé Cloridan à la rivière Ristigouche, appellation qui, par modifications successives, aurait une mission répondant à l’appellation qui, au fil du temps aurait abouti à Cloridorme, fournirait l’explication définitive.
Mais on a démontré que le déplacement de ce toponyme de la baie des Chaleurs à la côte nord de la Gaspésie apparaît sinon impossible du moins fort peu probable. Ce que l’on sait avec certitude, c’est que le nom était déjà en usage au cours du XVIII siècle comme en fait foi une carte anonyme de 1755, Les Cloridormes (sic) et qu’au XIX siècle on soutenait que Les Chlorydormes identifient deux baies ouvertes sur le Saint-Laurent, du côté est, phénomène à rapprocher des rivières du Petit-Cloridorme et du Grand-Cloridorme.
Le passage du pluriel au singulier ainsi que la fixation de la graphie actuelle se sont effectués à la fin du siècle dernier. À cet égard, il n’est pas sans intérêt de signaler que le bureau de poste qui entre en service en 1872 portait le nom de Chlorydormes jusqu’en 1921, date à laquelle celui-ci est modifié en Cloridorme. Certains commentateurs soupçonnent une élucidation possible du côté des langues amérindiennes, sans pouvoir étayer leur intuition.
Une mission répondant à l’appellation ultérieure de Sainte-Cécile-de-Cloridorme s’ouvre en 1853, devient paroisse en 1873 avec l’ouverture des registres et sera érigée canoniquement seulement en 1900.
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